Description
La livèche, cousine proche du céleri. C’est la version sauvage. Et, personnellement, je dois avouer que les versions sauvages des espèces civilisées que nous employons actuellement me sont plus sympathiques. Premièrement, sans avoir été protégées, elles ont su survivre, au travers le temps, par elles-mêmes, sans bénéficier de quelconques aides artificielles. Par conséquent, je lui accorde spontanément plus de mérite quant à sa vitalité propre à se défendre contre ses prédateurs.
Et, avouons qu’en tant que jardinier amateur, j’ai une tendance à la paresse. Aussi, quand on connait tous les soins à donner au céleri pour qu’il puisse prospérer tout en pouvant bénéficier des mêmes avantages culinaires et nutraceutiques de la livèche, j’opte pour la livèche. En effet, ce céleri vivace est connu depuis longtemps pour son impact bénéfique sur nos émonctoires. De ses vertus stomachiques et calmantes, elle est aussi très aromatique et vient allègrement parfumer soupes, sauces, courts bouillons et que sais je encore.
La livèche agit sur les reins, le foie, la vessie, la peau et les poumons. En phytothérapie, elle est indiquée dans les cas de cystites, d’insuffisance hépatique, ballonnements ou troubles digestifs. Son feuillage se conserve facilement. Une fois séché, il demeure un excellent aromate pour les soupes, pâtes et fricassées aux champignons, au tofu ou toutes autres goulaches végétales. Ainsi, tout en relevant la saveur de nos plats, tous nos organes sauront bénéficier de son effet épurateur sur l’ensemble de nos processus métaboliques. Cru, séché ou cuit, le céleri des montagnes restera toujours un de mes préféré. Surtout lorsqu’en jardinant, je me cherche quelques herbes à mâchonner.