Ajouter des années à sa vie et de la vie à ses années.

Semences

Dans l’univers de l’alimentation, il y a quatre grandes catégories d’aliments : en premier lieu, il y a les aliments biogéniques qui sont des générateurs de vie. Puis, viennent en second lieu, les aliments bioactifs qui maintiennent la vie. À la troisième place se trouvent les aliments biostatiques qui, au mieux, ralentissent la vie. Enfin, la quatrième et dernière place est occupée par les aliments biocidiques qui détruisent la vie. Cette classification va donc plus loin que celle de prendre seulement en considération leurs compositions  biochimiques respectives. Or, ce nouveau mode de classement se préoccupe aussi de l’impact respectif de chacune de ces catégories sur les fonctions vitales de l’organisme. 

Ainsi, les aliments biogéniques sont considérés sur une base qualitative. Le terme biogénique vient du grec traduisant l’idée de générer la vie. Ce sont les graines, les noix et les légumes dont l’ensemble de leur potentiel biochimique est exalté par la germination qui engendre une nouvelle vie en mobilisant les forces qui sont dormantes. Ce faisant, c’est l’expression de tout le potentiel vital de l’aliment qui perdure même lors de son assimilation/digestion. L’aliment devient moi et moi, je deviens lui. Ensemble, c’est la fusion de la vie en soi. La régénération complète de tout l’organisme en dévale. 

Les aliments bioactifs considérés sous l’angle quantitatif sont des aliments non transformés ni conditionnés, sous leurs formes brutes et fraichement cueillis. Incapables de créer une vie nouvelle comme les graines germées, ces aliments peuvent soutenir la force vitale qui est déjà existante dans l’organisme. 

Par leur effort conjugué, les aliments biogéniques et bioactifs peuvent remplir des fonctions prioritaires comme la destruction des substances biostatiques et biocidiques qui engendrent la formation de microorganismes nuisibles de même que certaines toxines nuisant à l’ensemble des fonctions de l’organisme. De concert, ces aliments renforcent tout le métabolisme de l’organisme en stimulant la résistance biologique ainsi que l’ensemble des processus naturels d’autoguérison du corps.

Notre alimentation quotidienne devrait idéalement comporter un minimum de 25% d’aliments biogéniques, 50 % et plus d’aliments bioactifs et le minimum, sinon l’absence totale, d’aliments biostatiques et biocidiques. L’assortiment des semences qui sont ici commentées ne s’arrêtent pas là. Toute semence pouvant germer et générer de la vie nouvelle fait partie des aliments biogéniques. Tout comme les légumes lactofermentés, les oléagineux hydratés, les fromages et yaourts végétaux qui sont tous considérés comme biogéniques.

Est-il alors utile d’ajouter que nous devrions éviter, autant se faire que peut, sans pour autant les interdire définitivement, afin d’éviter le sentiment de culpabilité que cette interdiction peut engendrer, tous les aliments biostatiques et biocidiques ? Par ailleurs, il faut éviter toute obsession qui peut produire plus de mal que de bien. Tant au niveau physique, mental et spirituel. Surtout lorsque nous en sommes au tout début de notre transition alimentaire et que nous voulons faire du zèle. S’accepter, s’assumer et se pardonner pour mieux se considérer et s’aimer sont les meilleurs moyens de parvenir à une bonne alimentation sans heurts ni clameurs.