Description
La prune, un autre cadeau délivré par mère nature durant le plein été et ce, jusqu’à l’arrivée de l’automne. Fruit délicat et savoureux, qu’elle qu’en soit la couleur et/ou la variété, la prune vient nous nourrir véritablement de son eau vivante, ses fibres, minéraux divers, vitamines et antioxydants, tout en nous protégeant, en amont, de la plupart des maladies dites de civilisation. En fait, une alimentation strictement végétale, conduite comme il se doit, en diversifiant le menu allègrement, maintien une santé optimale sans failles, sans connaître la maladie.
La prune est une amie de tout le système digestif, de son entrée à sa sortie, intégralement. Elle favorise un péristaltisme régulier et vient nourrir l’ensemble de notre microbiote qui fera le juste tri du « pur » dont les micronutriments viendront agrémenter le sang et de l’ « impur » constitué de fibres insolubles et autres composants destinés à faire le ménage quotidien qui s’impose pour une stabilité métabolique optimale.
De plus, la prune, diurétique, est réputée bénéfique aux reins, par son potassium protège le coeur en y régulant le mauvais cholestérol qui peut l’embêter lors de son incessant et fastidieux travail. De même, elle a aussi un pouvoir sur la tension artérielle qu’elle maintient en équilibre. Source d’énergie par ses sucres, en consommation modérée, elle nuit en rien les diabétiques, ceci à condition d’en tempérer sa consommation. Surtout sous la forme de pruneau séché où ses sucres sont encore plus concentrés.
Parce qu’elle a tellement de bienfais qu’ici chez Vertdemain, nous la consommons fraiche durant sa saison et par la déshydratation à très basse température, pour y conserver son intégrité enzymatique, nous la dégustons séchée. Par ailleurs, avec les prunes jugées immatures, nous la faisons lactofermenter dans le sel, comme la choucroute et/ou du kimchi pour la consommer comme, les asiatiques, sous forme d’umeboshi. Voilà comment on peut varier notre menu par une panoplie de bénédictions végétales généreusement fournies par mère nature.
Qui a dit que l’alimentation végétalienne était dépourvue de variété ? De tous les végétaliens que j’ai connu, je n’en ai rencontré aucun. Bien au contraire, le véganisme, conduit comme il se doit, constitué d’aliments bruts et non transformés fait appel à la créativité que nous avons tous ancrée à même notre inné. En fait, conformément avec la nature même de notre transformation, l’imagination est plus importante que la connaissance car cette dernière se trouve limitée tandis que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès et suscite l’évolution 1.
1 – Albert Einstein