Description
La tomate. Autrefois surnommée la « pomme d’amour » par la confusion portée par son nom en italien la « pomodoro », sa consommation fut longtemps associée au romantisme et à l’amour. La tomate est une vigne annuelle, ici au Québec, portant un fruit rouge dont le principal pigment contient du lycopène.
Plusieurs études épidémiologiques rapportent à son sujet une certaine protection contre divers cancers dont celui de la prostate. Insoluble dans l’eau, ce nutriment semble augmenter d’efficacité en compagnie de corps gras comme de l’huile d’olive et serait plus concentré lorsque la tomate serait broyée et cuite. Transporté par les lipides sanguins, cet antioxydant s’accumulerait dans certains organes dont le foie et la prostate. Le lycopène serait le caroténoïde le plus abondant dans l’organisme humain.
Mise à part la tomate, le melon d’eau – la pastèque – serait le deuxième aliment le plus riche en lycopène. Les conditions de sa culture dont la qualité d’ensoleillement lors de sa croissance influe beaucoup sur sa biodisponibilité qui est augmentée aussi par sa cuisson et la présence de lipides. Enfin, un lien a été établi entre un taux élevé de lycopène et un risque réduit de maladies coronariennes.
La tomate, en pleine saison, est non seulement débordante d’attributs bénéfiques pour la santé mais lorsque elle est consommée directement du plant ou à température pièce révèle une saveur exquise qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
Facile à conserver, elle peut être congelée toute ronde bien espacée sur des plaques ou déshydratée à basse température pour conserver l’ensemble de son intégrité enzymatique. C’est pour cette raison qu’ici, chez Vertdemain, nous préférons cultiver la tomate italienne, reconnue tant pour sa rusticité que pour son contenu riche en chair plutôt qu’en eau, ce qui en augmente son taux de lycopène.
Alors, en conclusion ? Vive la tomate, cette pomme d’amour dont mère nature nous comble à toutes les années.