Description
Quelle que soit sa couleur, quoique j’avoue préférer, et même de très loin, celle qui est rouge, toutes les betteraves représentent un aliment bienveillant pour l’ensemble de notre organisme. Comme toutes les chénopodiacées, la betterave réunit, comme la plupart des légumes, qui sont de véritables bénédictions, nombreux antioxydants ainsi qu’un ensemble assorti de vitamines et de minéraux propres à faire pâlir tous les radicaux libres qui s’acharnent à vouloir nous embêter par leurs capacités de nuire à l’ensemble de nos processus métaboliques. Heureusement pour nous, la betterave est là pour nous en préserver.
Même si parfois, son goût terreux peut en repousser quelques uns de même que par sa teneur en sucres exige de la modération par ceux qui sont concernés par le diabète, elle reste merveilleuse pour des gourmands comme moi. En faisant lactofermenter la betterave dans la proportion de : 1/3 – 1/3 – 1/3 de betteraves, oignons jaunes et choux d’hiver, en les disposant en étages, le tout assorti d’épices et de quelques piments de cayenne séchés, la betterave demeure disponible toute l’année, tempère les sucres qu’elle contient et demeure un super complément pour mon microbiote qui s’en régale allègrement.
Très riche en bétaïne, la betterave stimule la digestion, protège le foie de potentielles accumulations de graisses et favorise la santé oculaire. De plus, l’intégration de son pigment rouge, serait réputé à diminuer l’apparition de cancers de la peau, du foie et du poumon. Tandis que ses feuilles seraient bénéfiques à préserver les femmes du cancer du sein. C’est donc par le pouvoir des antioxydants contenus dans les légumes et le fait de les varier dans notre alimentation quotidienne que la végétalisation de notre mode de vie s’est méritée le statut d’un des meilleurs outils préventifs que la nature a su nous doter pour nous préserver de la maladie.
En prime, la présence importante de lutéine, de la famille des caroténoïdes, semblerait protéger l’œil du stress oxydatif en se concentrant particulièrement dans la macula et sur la rétine, ce qui pourrait retarder la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). L’ensemble de ses micronutriments, par l’excellence de leurs biodisponibilités auraient un impact anti-inflammatoire et antitumoral tant sur le foie que sur l’ensemble gastro-intestinal.
Enfin, la pelure contiendrait 3 fois plus d’antioxydants que sa chair d’où notre conseil à bien les brosser plutôt qu’à les éplucher lorsque la recette l’exige. Rappelons que sa teneur en oxalates appelle à la modération pour tous ceux et celles qui sont aux prises avec des problèmes reliés aux lithiases urinaires ou qui ont tendance à souffrir de la goutte. Et, sa couleur caractéristique de pouvoir teinter les urines et les selles n’ont rien pour nous alarmer. À moins que ce phénomène perdure longtemps après en avoir mangé.